sábado, 25 de fevereiro de 2012

Sonho


Entre inusitadas visões pré-oníricas, sinto a noite como que a cantar, desde o fundo de sua escuridão, os vazios da existência que jazem sob o candor da luz de uma lua ausente; as árvores soltam gemidos, como se o vento que por trás delas passa fosse um usurpador; as águas que escorrem pela janela depois da chuva fazem-me notar a diferença entre um risco e um traço, entre a gota e a chama. Como um servo da máquina do tempo, tento amparar - tal qual um Sísifo ofegante - a roda do mundo que parece deixar todo seu peso nestes meus ombros já cansados. Deito e espero o efeito do narcótico; apresento-me ao senhor do tempo como se ele realmente existisse; espero seu julgamento que nunca chega; recoloco a roda nas minhas costas e inspiro um ar quente que queima meus pulmões. Agora é o trono vazio do tempo que me chama a vagar por sua atmosfera inexata e intranquila, ausente e tão plenamente presente nestes momentos em que apenas o sonho é capaz de me mostrar o que não quero ver: por trás daquele trono, como um espectro desesperdado, era minha própria imagem a me contar, em sonho, esta história que nunca se acaba...

Imagem: Pieter "the Elder" Brueghel. Jogos de crianças (detalhe). 1559-60. Kunsthistorisches Museum, Vienna

quarta-feira, 22 de fevereiro de 2012

Inesquecível


Por isso a insuficiência de toda relação com o esquecido que se limite simplesmente em restituí-lo à memória, de inscrevê-lo nos arquivos e monumentos da história ou, no limite, construir para este uma outra tradição e uma outra história, aquela dos oprimidos e dos vencidos, que se escreve com instrumentos diversos daqueles das classes dominantes, mas que não difere substancialmente desta. Contra esta confusão, ocorre recordar que a tradição do inesquecível [tradizione dell’indimenticabile] não é uma tradição – ela é, ao contrário, o que marca todas as tradições com um selo de infâmia ou de glória e, às vezes, com os dois ao mesmo tempo. O que torna histórica cada história e transmissível cada tradição é somente o núcleo inesquecível que ela porta dentro de si. A alternativa aqui não é entre esquecer ou recordar, inconsciência ou tomada de consciência: decisiva é apenas a capacidade de permanecer fiel aquilo que – enquanto incessantemente esquecido – deve permanecer inesquecível, exige de algum modo permanecer conosco, de ser ainda – para nós – de alguma maneira possível. Responder a esta exigência é a única responsabilidade histórica que me sentiria capaz de assumir incondicionalmente.

AGAMBEN, Giorgio. Il tempo che resta. Turim: Bollati Boringhieri, 2008. pp. 43-44. tradução caseira Jnf. Imagem: Guerra do contestado. Anônimo.

terça-feira, 21 de fevereiro de 2012

Le cimetière marin




"Ô mon âme, n'aspire pas à la vie immortelle, mais épuise le champ du possible."

Píndaro, Pítica III, 61-62


Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !

Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le Temps scintille et le Songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous un voile de flamme,
Ô mon silence !… Édifice dans l’âme,
Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit !

Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin ;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l’âme consumée
Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !
Après tant d’orgueil, après tant d’étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m’abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.

L’âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié !
Je te tends pure à ta place première,
Regarde-toi !… Mais rendre la lumière
Suppose d’ombre une morne moitié.

Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d’un cœur, aux sources du poème,
Entre le vide et l’événement pur,
J’attends l’écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l’âme un creux toujours futur !

Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l’attire à cette terre osseuse ?
Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux !

Chienne splendide, écarte l’idolâtre !
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux !

Ici venu, l’avenir est paresse.
L’insecte net gratte la sécheresse ;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air
À je ne sais quelle sévère essence…
La vie est vaste, étant ivre d’absence,
Et l’amertume est douce, et l’esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même…
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.

Tu n’as que moi pour contenir tes craintes !
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant…
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L’argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
Où sont des morts les phrases familières,
L’art personnel, les âmes singulières ?
La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu !

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge
Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse ?
Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi !

Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse !
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel !

Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N’est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas !

Amour, peut-être, ou de moi-même haine ?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir !
Qu’importe ! Il voit, il veut, il songe, il touche !
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d’appartenir !

Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d’Êlée !
M’as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas !
Le son m’enfante et la flèche me tue !
Ah ! le soleil… Quelle ombre de tortue
Pour l’âme, Achille immobile à grands pas !

Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive !
Brisez, mon corps, cette forme pensive !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme… Ô puissance salée !
Courons à l’onde en rejaillir vivant.

Oui ! Grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l’étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil,

Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !



Paul Valéry



(Imagem do documentário "Les plages d'Agnes", de 2008)


domingo, 19 de fevereiro de 2012

Do Limbo


De onde provêm as singularidades quaisquer, qual é o seu reino? As questões de Tomás de Aquino sobre o limbo contêm os elementos para uma resposta. Segundo o teólogo, a pena para as crianças não batizadas, que morreram sem nenhuma outra culpa senão o pecado original, não pode ser aflitiva, como a do inferno, mas unicamente privativa, que consiste na perpétua ausência da visão de Deus. No entanto, os habitantes do limbo, diferentemente dos danados, não provam nenhuma dor por essa ausência: já que possuem apenas a consciência natural e não a sobrenatural, que em nós é implantada pelo batismo, eles não sabem que estão privados do sumo bem, ou, se o sabem (como admite uma outra opinião), não podem afligir-se mais do que sofreria um homem sensato por não poder voar. De fato, se provessem dor, ao sofrerem por uma culpa de que não podem redimir-se, a sua dor acabaria por levá-los ao desespero, como acontece aos danados, e isso não seria justo. E mais: os seus corpos são, como os dos beatos, impassíveis, mas somente no que diz respeito à ação da justiça divina; quanto ao resto, gozam plenamente das suas perfeições naturais.
A pena maior - a ausência da visão de Deus - inverte-se assim em natural alegria: irremediavelmente perdidos, eles permanecem sem dor no abandono divino. Não é Deus a esquecê-los, mas são eles que o esqueceram desde sempre, e contra o seu esquecimento permanece impotente o esquecimento divino. Como cartas sem destinatário, estes ressuscitados ficaram sem destino. Nem beatos como os eleitos, nem desesperados como os danados, eles estão cheios de uma alegria para sempre sem fim.
Essa natureza limbal é o segredo do mundo de Walser. As suas criaturas estão irremediavelmente extraviadas, mas numa região que está além da perdição e da salvação: a sua nulidade, da qual se orgulham tanto, é acima de tudo neutralidade em relação à salvação, a objeção mais radical já feita contra a própria ideia de redenção. De fato, propriamente insalvável é a vida em que não há nada para salvar e contra ela naufraga a poderosa máquina teológica da oikonomia cristã. Daí a curiosa mistura de velhacaria e de humildade, de inconsciência de cartoon e de escrupuloso rigor que caracteriza as personagens de Walser; daí, também, a sua ambiguidade, por meio da qual toda relação entre elas parece sempre em vias de terminar na cama: não se trata nem de hybris pagã nem de timidez de criatura, mas simplesmente de uma impassibilidade limbal face à justiça divina.
Como o condenado liberado na colônia penal kafkiana, que sobreviveu à destruição da máquina que devia executá-lo, eles deixaram atrás de si o mundo da culpa e da justiça: a luz que se derrama sobre suas cabeças é a luz - irreparável - da aurora que segue à novissima dies do Juízo Final. Mas a vida que começa na terra depois do último dia é simplesmente a vida humana.

Giorgio Agamben. Dal Limbo. In.: La Comunità che Viene. Torino: Bollati Boringhieri, 2001. pp. 11-12. (Tradução: Vinícius Nicastro Honesko)

Imagem: Fra Angelico. Cristo no Limbo (célula 31). 1441-1442. Convento di San Marco, Firenze.

domingo, 12 de fevereiro de 2012

Pequeno parágrafo sobre o eco


Ouvi um rumor estranho numa voz conhecida. Era como se a voz, aquela mesma que havia me dito tantas coisas que já me era impossível não identificá-la, tivesse se recriado como eco do que outrora fora. Mas como reconheci aquele rumor estranho no que era conhecido daquela voz? Pensei ser tudo fruto da punição de Hera: agora a voz que havia me dito tantas coisas poderia tão somente repetir com seu som vozes estranhas. Era, portanto, uma voz vazia (e, nesse sentido, talvez a única voz pura por excelência, a que, ao não dizer nada por si, diz apenas si mesma - e para si mesma - com vozes outras). Porém, toda minha estranheza se avoluma quando começo a pensar que, talvez, nem mesmo as coisas que antes ouvira foram ditas por uma voz conhecida: era já sempre um outro, um estranho, um rumor, a me falar de coisas que são as palavras e de palavras que são coisas. Como as coisas (e sempre lembro do Doce Enigma de Murilo Mendes: "Coisas, e a morte que existe nelas,/ Experiência de desconsolo e de fatalidade/ Para as pálpebras que voltaram do amanhã"), isto é, também como as palavras, talvez o estranho que ouvi no som dessa voz - voz que agora é Ninfa - seja os pequenos chamados da morte, do nada que não é nem mesmo nada. Ecco, il Caproni:

Un'idea mi frulla,
scema come una rosa.
Dopo di noi non c'è nulla.
Nemmeno il nulla,
che già sarebbe qualcosa

Imagem: Nicolas Poussin. Eco e Narciso. 1628-1630. Musée du Louvre, Paris.

quinta-feira, 9 de fevereiro de 2012

Janelas de adeus



"Nasci nu./ Quando eu vim me sussurraram: 'Adeus, desde já adeus'." Curiosa prestação de contas inicial de Murilo Mendes constante em um poema chamado "Memória". Borges conta que depois de uma trivial despedida em uma esquina qualquer vem a saber, um ano depois, que aquela mulher a quem tinha dado adeus havia morrido. Percebe que por trás do trivial estava uma infinita separação. Nota, porém, que aquele último adeus também poderia ser um modo de saber-se imortal: "Los hombres inventaron el adiós porque se saben de algún modo inmortales, aunque se juzguen contingentes y efímeros." Mas a imortalidade desejada não é a do reencontro além da vida, mas somente a do perder-se nos sussurros da memória. O adeus, portanto, é o começo da vida. Mas os sons sibilinos que a memória nos envia chegam, muitas vezes, desavisadamente. E o adeus, a grande invenção do homem (feita, de certo modo, para deus), abre-nos então uma janela a partir da qual contemplaremos não a beleza do céu pensado pelos homens no jogo advinhatório da astrologia (assim como a nudez, todo logos está condenado), mas a grande vereda de ingresso no caos, no abismo, aquele mesmo que Baudelaire, certa vez, pensando no Pascal estupefato de alegria (joie, joie, joie!), cantou:

Pascal em si tinha um abismo se movendo.
- Ai, tudo é abismo! - sonho, ação, desejo intenso,
Palavra! E sobre mim, num calafrio, eu penso
Sentir do Medo o vento às vezes se estendendo.

Em volta, no alto, embaixo, a profundeza, o denso
Silêncio, a tumba, o espaço cativante e horrendo...
Em minhas noites, Deus, o sábio dedo erguendo,
Desenha um pesadelo multiforme e imenso.

Tenho medo do sono, o túnel que me esconde,
Cheio de vago horror, levando não sei aonde;
Do infinito, à janela, eu gozo os cruéis prazeres

E meu espírito, ébrio afeito ao desvario,
Ao nada inveja a insensibilidade e o frio.
- Ah, não sair jamais dos Números e Seres!

Imagem: Francis Picabia. Janela do Caos. 1949. (Uma das 6 litografias feitas pelo artista para ilustrar o livro homônimo de Murilo Mendes publicado em Paris no mesmo ano.)

domingo, 5 de fevereiro de 2012

Cartas e delírios impossíveis



Para minha destinatária impossível.

Querida, pode ser que tenhas estranhado minha longa demora. Estive suspenso, em suspenso, titubeando entre o vagar solitário do lobo hesseano e a companhia constante de Tânatos. Mas, inesperadamente, uma matilha de outros lobos passou pela minha estepe e as asas do anjo mortal entrelaçaram-se com Eros sem que eu tivesse chances de abraçar um ou outro. Talvez, também, todo o tempo em que não escrevi tenha sido cifrado pela minha obsessão por escrever; talvez a carta faltante seja já parte do romance-carta que há tempos planejo escrever; talvez escrever tenha se tornado algo duro demais e a inserção de letras na página branca seja agora um derradeiro e definitivo gesto tatuador. Não sei, querida, mas estou cansado das metáforas; estou farto de dizer coisas que coisas não são senão "como" coisas. O vagar pela estepe e a companhia fantasmática da pessoa da morte encheram-me do desejo de "dizer as coisas", como (e, mais uma vez, quando me dou conta já estou com as metáforas) a criação do deus das quatro letras. Não, querida, não se trata de uma conversa, de um diálogo, de uma carta que espera por resposta (acho que, uma outra vez, já lhe falei que sempre escrevemos para nós mesmos, não?). Não há troca, há um dom - e sinto doação e danação (o velho lobo que se dá ao tempo das caminhadas gélidas e solitárias; o velho tolo que sente incessantemente a presença de Tânatos) como nosso irrefreável destino. Dar-se à morte, mais do que se doar ao Outro. Pois é, querida, tudo delírio por me faltarem as chances de suprimir as metáforas; tudo fruto da impossibilidade de dizer as coisas. E como hei de escrever um romance-carta? E como narrar algo que escrevo para mim mesmo? E como continuar a lhe escrever cartas (as falácias do delírio; as quase crenças de que tu poderias me ouvir ou ler; as sombras daquele abraço entre Eros e Tânatos) se não mais posso borrá-las, se, a partir de agora, elas se tornam tatuagens em meu próprio corpo? Querida, não posso senão lhe enviar isto, uma sombra de carta, uma sombra de um devaneio do qual não consegui apagar nenhuma linha...

Do seu remetente impossível.

p.s.: mando também, talvez como reflexo desta carta, a foto de um dos estudos de Bosch sobre monstros.

sábado, 4 de fevereiro de 2012

Ideia do Estudo


Talmud significa estudo. Durante o exílio babilônico, os hebreus, já que o Templo havia sido destruído e que não podiam mais celebrar os sacrifícios, confiaram a conservação da sua identidade não tanto ao culto, quanto ao seu estudo. Torah, no mais, não significava originariamente Lei, mas doutrina, e até mesmo o termo Mishnah, que indicava a compilação de leis rabínicas, provinha de uma raiz cujo sentido era antes de mais "repetir". Quando o édito de Ciro permitiu o retorno dos hebreus à Palestina, o Templo foi reconstruído; mas a religião de Israel ficou para sempre marcada pela piedade do exílio. Ao único Templo, onde se celebrava o solene sacrifício cruento, juntaram-se as múltiplas sinagogas, simples lugares de reunião e oração, e o domínio dos sacerdotes foi substituído pela crescente influência dos fariseus e dos escribas, homens do livro e do estudo. Em 70 d.C. as legiões romanas destruíram novamente o Templo. Mas o douto rabino Joahannah ben-Zakkaj, saído sorrateiramente da Jerusalém assediada, recebe de Vespasiano o poder de continuar o ensinamento da Torah na cidade de Jamnia. A partir de então o templo não foi mais reconstruído e o estudo, o Talmud, torna-se assim o verdadeiro templo de Israel.
Entre os legados do judaísmo há, portanto, também essa polaridade soteriológica do estudo, própria de uma religião que não celebra o seu culto, mas dele faz objeto de estudo. A figura do estudioso, respeitada em toda tradição, adquire assim um significado messiânico desconhecido do mundo pagão: uma vez que o que está em questão em tal figura é a redenção, a sua pretensão confunde-se com a do justo pela salvação.
Mas, com isso, ela se carrega de tensões contraditórias. De fato, o estudo é em si interminável. Quem quer que tenha conhecido as longas horas de vagabundagem entre os livros, quando qualquer fragmento, qualquer código, qualquer inicial parece abrir uma nova via, logo abandonada por um novo encontro, ou quem quer que tenha provado a labiríntica e ilusória "lei da boa vizinhança" a que Warburg tinha submetido a organização da sua biblioteca, sabe que o estudo não apenas não pode ter fim, mas nem mesmo deseja tê-lo. Aqui a etimologia do termo studium faz-se transparente. Ela remonta a uma raiz, st- ou sp-, que indica os embates, os choques. Estudar e espantar-se são, nesse sentido, aparentados: quem estuda está nas condições de quem se espantou e permanece estupefato diante daquilo que o chocou, sem disso conseguir sair e, ao mesmo tempo, impotente para disso se liberar. O estudioso é também, portanto, sempre um estúpido. Mas se por um lado ele fica assim perplexo e absorto, se o estudo é essencialmente sofrimento e paixão, por outro a herança messiânica que ele carrega consigo incita-o incessantemente à conclusão. Esta festina lente, esta alternância de estupor e lucidez, de descoberta e de perda, de paixão e de ação é o ritmo do estudo.
Nada de mais símile a isso do que a condição que Aristóteles, contrapondo-a ao ato, define "potência". A potência é, de um lado, potentia passiva, passividade, paixão pura e virtualmente infinita, e de outro, potentia activa, tensão irrefreável ao cumprimento, passagem ao ato. É por isso que Filão compara a sabedoria realizada com Sara que, sendo estéril, instiga Abraão a unir-se a sua serva Hagar, isto é, ao estudo, para poder gerar um filho. Mas, uma vez fecundado, o estudo é mais uma vez confiado a Sara, que é sua patrona. E não é por acaso que Platão, na Sétima Carta, serve-se de um verbo aparentado a estudar (σπουδαζω) para indicar a sua relação com aquilo que mais lhe preza: somente depois de um longo período de estudo e proximidade junto aos nomes, definições e conhecimentos produzem na alma a centelha que, inflamando-a, assinala a passagem da paixão ao cumprimento.
Isto explica também a tristeza do estudioso: nada é mais amargo do que uma prolongada demora na potência. E nada mostra tão bem a inconsolável tristeza que pode derivar desta incessante procrastinação do ato do que a melancholia philologica que Pasquali, fingindo transcrevê-la do testamento de Mommsen, coloca como cifra enigmática da própria existência do estudioso.
O fim do estudo pode eventualmente jamais ser alcançado - e, nesse caso, a obra permanece para sempre no estado de fragmento e de fichamentos - ou, ainda, coincidir com o momento da morte, no qual o que parecia uma obra cumprida revela-se simples estudo: é o caso de S. Tomás que, pouco antes da morte, confia em segredo ao amigo Rinaldo: "chega o fim da minha escritura, já que agora me foram reveladas as coisas em relação as quais tudo o que escrevi e ensinei me parecem sem importância e, por isso, espero que com o fim da doutrina venha rápido também o fim da vida".
Mas a última e mais exemplar encarnação do estudo na nossa cultura não é a do grande filólogo nem a do santo doutor. É, muito mais, o estudante tal como aparece em certos romances de Kafka ou Walser. O seu protótipo está no estudante de Melville, que passa a vida em um quarto baixo "em tudo similar a uma tumba", com os cotovelos apoiados nos joelhos e a cabeça entre as mãos. E a sua figura mais extrema é Bartleby, o escrivão que parou de escrever. Aqui a tensão messiânica do estudo está invertida ou, mais, está além de si mesma. O seu gesto é o de uma potência que não precede o ato, mas que lhe segue deixando-o sempre para trás; de um Talmud que não apenas renunciou à reedificação do Templo, mas definitivamente o esqueceu. (Estes estudantes estudam como, depois do fim dos tempos, no limbo, poderiam estudar as crianças não batizadas ou os filósofos pagãos que não têm mais nada a esperar nem do futuro nem do passado.) Com isso, o estudo libera-se da tristeza que o desfigurava e retorna à sua mais verdadeira natureza. Esta não é a obra, mas a inspiração, a alma que se alimenta de si própria.

Giorgio Agamben. Idea dello Studio. In.: Idea della Prosa. Macerata: Quodlibet, 2002. pp. 43-45. (Trad.: Vinícius Nicastro Honesko).

Imagem: Pieter Codde. Jovem estudante em seu estúdio: melancolia. 1630. Musée des Beaux-Arts, Lille.

quinta-feira, 2 de fevereiro de 2012

Pequeno parágrafo sobre...


Às voltas com a possibilidade de sobrevivência, talvez opte pelo sobre; talvez mesmo sobre a vivência (que Benjamin já há muito diferenciou da experiência), mas, prefiro algo sobre a vida, sobre as vidas. Aliás, quais minhas chances - e que tal "chance" sempre me evoque uma espécie de "sorte" à la française não é irrisório - de conseguir sobre em vez de vivências? Quais as "chances" de experiência num mundo que viu o ocaso de suas possibilidades? Mas, talvez, seja como tinha dito Murilo, "Ormai tutto è possibile,/ eccetto che pensare alla morte/ in ufficio e altrove", porém, sabendo que "la morte è visibile; la vita, clandestina." Vivências, estes corriqueiros epigramas da vida, antessalas da morte onde, parece, encontra-se o único palco do transcorrer da vida. Disso tudo, sobretudo, talvez o sobre seja a última chance de vida...

Imagem: Jan Brueghel, "O Velho". Painéis dos 5 sentidos. Visão. 1618. Museo del Prado, Madrid.